Notre santé n’est pas à vendre !

La révision de la Loi sur l’assurance-maladie (financement uniforme des Prestations) consiste à changer la manière dont sont financés les soins.

Le but de la réforme est de désengager les cantons du financement des soins (via nos impôts) pour le transférer aux caisses-maladie, qui auront encore davantage de pouvoir sur notre système de santé. Cela impliquera l’augmentation des primes maladies mais aussi des coûts des soins, notamment ceux de longue durée (EMS et soins à domicile). Augmenter les coûts des soins, ainsi que la participation individuelle pour le paiement des frais, signifie que toute une partie de la population se verrait coupée d’accès aux soins dont elle bénéficie actuellement.

En grande partie, ce sont les femmes qui constituent la majeure partie des bénéficiaires des EMS, raison pour laquelle cette réforme les impacterait particulièrement! Ne pas pouvoir bénéficier des soins publics accessibles et de qualité signifie que ce travail de prise en charge doit être effectué par autrui. La répartition des tâches domestiques, éducatives et des soins étant inégalement répartie dans la société et au sein des couples, ce sont encore une fois les femmes qui devront pallier au manque des services publics! Si la réforme passe, il s’agirait de renfoncer encore plus la part du travail gratuit et non reconnu effectué par les femmes.

Le but de l’EFAS est d’orienter le système de santé vers le profit. Au-delà de toucher des bénéficiaires et patient.e.x.s, cela aura pour conséquence de dégrader les conditions de travail du personnel soignant, majoritairement féminisé et précaire, accélérant leur mise sous pression et coupant dans les effectifs et salaires pour faire des économies.

Si vous avez le privilège de pouvoir voter en Suisse, 

LE 24 NOvembre, VOTONS NON À L’EFAS !

En attendant, mobilisons nous d’ici la votation afin de convaincre autour de nous du danger de cette réforme pour la santé publique!

Merci à la grevefeministe-vd.ch pour le texte et le visuel.