Après la grève féministe du 14 juin, une réforme de la loi sur l’accueil préscolaire menace gravement les conditions de travail et la qualité de l’accueil des enfants. Les syndicats, les associations professionnelles et des groupes politiques se mobilisent donc en lançant un référendum pour s’opposer à ces changements préjudiciables.
Cette réforme met directement en danger le personnel des crèches, des jardins d’enfants et des garderies, qui est majoritairement composé de femmes. Les conditions de travail actuellement protégées et la qualité de l’accueil sont ainsi remises en question, ajoutant davantage de difficultés pour les femmes déjà confrontées à des défis professionnels importants.
Il est impératif de garantir un personnel formé et correctement rémunéré afin d’assurer une qualité d’accueil optimale. Se contenter de salaires minimums ne suffit pas à rendre ces professions attractives ni à relever les défis pédagogiques actuels. Si les conditions de travail se dégradent, il sera également plus difficile de former de nouveaux éducateurs et éducatrices de l’enfance, contribuant ainsi à une pénurie de personnel et à une limitation de la création de nouvelles places d’accueil. La solution réside dans un investissement accru des collectivités publiques, favorisant la création de nouvelles structures et facilitant l’emploi des mères.
Ce vote du Grand Conseil, qui intervient après la grève féministe, témoigne d’un mépris envers le personnel de l’accueil préscolaire, principalement composé de femmes qualifiées. Il est inacceptable de leur imposer des salaires minimums après des années de formation.
Il est crucial de souligner que cette réforme remet en question un mécanisme de régulation du marché du travail, permettant à certaines entreprises d’échapper aux règles qui s’appliquent aux autres. Cette « autorisation de sous-enchère » crée un dangereux précédent pour l’économie dans son ensemble, et il est essentiel de s’y opposer fermement.
Afin de défendre les conditions de travail et la qualité de l’accueil des enfants, nous vous encourageons à signer et à faire signer le référendum. La collecte de signatures en plein été ne sera pas facile, mais nous comptons sur votre soutien pour atteindre notre objectif d’ici fin août.
Une fois les signatures recueillies, nous pourrons restaurer les normes professionnelles dans le domaine de la petite enfance grâce à un vote.
Signez et encouragez les autres à signer également !
Vous pouvez envoyer les signatures à l’adresse indiquée sur la feuille ou les déposer directement au SIT avant le 6 septembre 2023.